Rooibos
1 mai 2018
Une enquête menée par Public Eye et Natural Justice a révélé que cinq demandes de brevets déposées par Nestlé en 2010 concernant l’utilisation de Rooibos et de Honeybush pour des alicaments ou des produits cosmétiques contrevenaient à la législation sud-africaine et à la Convention sur la diversité biologique.
Ce nouveau cas de biopiraterie en Afrique du Sud montrait une fois encore le peu de respect dont font preuve les multinationales vis-à-vis des règles de la Convention sur la diversité biologique. En particulier concernant l’obligation d’obtenir le consentement préalable éclairé du pays d’origine et de garantir un partage équitable des avantages tirés des ressources génétiques avec celui-ci.