Enquête «Congo Hold-up»: quelle suite?

La Convention des Congolais de l’étranger (CCE) et Public Eye vous invitent à la conférence «Quelles suites pour une lutte efficace contre la corruption en République démocratique du Congo?», avec plusieurs des auteur·e·s de la grande enquête «Congo Hold-up».
© Simon Toupet/Mediapart avec l'AFP

En novembre 2021, Congo Hold-up, la plus grande fuite de documents sensibles du continent africain, révélait comment la BGFIBank RDC avait été utilisée par l’entourage de l’ancien président congolais Joseph Kabila pour détourner des centaines de millions de dollars d’argent public et piller les ressources naturelles de la République démocratique du Congo (RDC). Avec la complicité de réseaux d’affaires internationaux et grâce à la passivité des banques internationales, dont plusieurs établissements en Suisse.

Fruit d’une collaboration inédite entre médias internationaux et ONG – dont Public Eye –, cette enquête inédite décortiquait les mécanismes ayant permis au clan Kabila de siphonner au moins 138 millions de dollars des caisses de l’État entre 2013 et 2018, soit l’équivalent de 250 000 ans de salaire moyen en RDC. Opérations acrobatiques, transactions antidatées, prêts accordés par la Banque centrale du Congo et jamais remboursés, blanchiment d’argent...

Six mois après ces révélations, que se passe-t-il en RDC et ailleurs? Des enquêtes ont-elles été ouvertes et des procédures sont-elles en cours?  

La Convention des Congolais de l’étranger (CEC), en collaboration avec Public Eye, a invité à Genève les principaux instigateurs et instigatrices de Congo Hold-up pour dresser un bilan de la situation actuelle.

Intervenant·e·s:

  • Yann Philippin, journaliste d’investigation à Mediapart et membre du réseau European Investigative Collaborations (EIC)
  • Jimmy Kande, membre du réseau «Le Congo n’est pas à vendre» et président du Réseau Panafricain de lutte contre la corruption «UNIS»
  • Jean-Claude Mputu, porte-parole du réseau «Le Congo n’est pas à vendre» et membre de l’ONG Resource Matters
  • Julia Ntumba Kanyinda, chargée de projet à la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF)
  • Gabriel Bourdon Fattal, chef de projets à la PPLAAF
  • Jean-Jacques Lumumba, lanceur d’alerte

Lieu: Amphitéâtre de l'Université Ouvrière de Genève (UOG), Place des Grottes 3, 1201 Genève (à côté de la gare Cornavin)

Horaire: de 14h à 18h

Entrée libre