Le lobby des avocat∙e∙s lutte contre des règles strictes
Magazine Public Eye, 2024
Dans le cadre de leurs mandats de conseil, les avocat·e·s n’ont à ce jour aucune obligation de diligence en Suisse. Leur clientèle peut les utiliser pour mettre sa fortune à l’abri, faire de l’optimisation fiscale ou, de manière moins avouable, éluder l’impôt, échapper aux sanctions ou blanchir de l’argent. Le Conseil fédéral propose désormais de les assujettir à la loi anti-blanchiment. Public Eye a mené l’enquête au sein d’une profession en ébullition.
À lire également dans ce numéro :
- Les négociants se font pincer : sur la place helvétique des matières premières, on ne goûte guère à la justice. Encore moins aux procès qui promettent de déballer pratiques corruptives, négligence dans le maintien des infrastructures ou graves violations des droits humains sur la place publique. Public Eye a répertorié certaines des affaires judiciaires les plus emblématiques de ces dernières années.
- Corruption et pots-de-vin : sept ans après la dénonciation pénale déposée par Public Eye, le Ministère public de la Confédération condamne le géant zougois des matières premières Glencore pour ses agissements en République démocratique du Congo.
- Brevets lucratifs : Les pharmas suisses s’illustrent à l’international par une accumulation de litiges judiciaires visant à écarter la concurrence des génériques et à maintenir un prix fort sur leurs produits phare.