La Suisse, paradis de l'offshore
Les «Pandora Papers»
Le 3 octobre 2021, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) publiaient les «Pandora Papers», une fuite de données massive issue de 14 cabinets fiduciaires internationaux. Ces nouvelles révélations montrent à quel point la Suisse continue de faciliter l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent: plus d’un tiers des sociétés offshore créées par le cabinet panaméen Alcogal sont liées à des avocat·e·s, fiduciaires et autres conseillers helvétiques. Contrairement aux idées reçues, ces coquilles vides ne sont pas réservées aux juridictions exotiques, comme le montre l'enquête exclusive de Public Eye. Les autorités suisses doivent combler sans attendre les lacunes juridiques qui permettent de telles pratiques.