Méthodologie et impressum

1. Établissement d’une grille d’analyse avec indicateurs sur quatre problématiques (les questions détaillées figurent dans les chapitres thématiques aux paragraphes intitulés «Ce que nous avons analysé»); 
2. Évaluation systématique des informations disponibles et facilement accessibles sur les sites Internet des détaillants ou de leur société mère entre décembre 2021 et janvier 2022 (rapports annuels, rapports de durabilité, autres textes pertinents pour les thématiques traitées); 
3. Communication des résultats préliminaires aux entreprises évaluées, en leur donnant la possibilité de les commenter; 
4. Vérification et publication des résultats. 

Les dix entreprises ont été sélectionnées selon les critères suivants: entreprises actives exclusivement ou principalement dans le commerce en ligne, qui proposent un large assortiment de vêtements de tous les jours (par opposition aux entreprises qui ne s’adressent qu’à un segment spécifique du marché, comme le luxe ou les vêtements de sport d’extérieur), dont le chiffre d’affaires annuel, pour l’ensemble du groupe, est supérieur à 500 millions de francs suisses, et qui sont actives sur le marché suisse (vente et livraison en Suisse, notoriété). 

En raison de l’évolution très rapide du marché, des changements peuvent avoir eu lieu depuis la période d’évaluation. Il est également possible que les informations publiées par les entreprises ne reflètent pas complètement ou exactement leurs pratiques réelles. Malgré un travail minutieux, il est possible que des erreurs aient été commises. Nous encourageons chacun·e à se faire sa propre idée et à utiliser nos résultats comme des éléments d’information. 

Les conversions entre différentes devises ont été calculées à l’aide de la moyenne annuelle des cours publié par l’OCDE.¹ Les évolutions à long terme sont représentées en francs suisses, mais certaines évolutions (notamment la progression du chiffre d’affaires) peuvent paraître plus ou moins importantes que dans leurs devises d’origine en raison de la fluctuation des taux de change. 

L’entreprise publie-t-elle une liste des fournisseurs de ses propres marques? 

L’entreprise publie-t-elle une liste des fournisseurs des marques de tiers qu’elle commercialise sur ses sites de vente en ligne? S’agit-il d’un critère obligatoire pour y être référencé? 

L’entreprise s’est-elle clairement et publiquement engagée à garantir le versement d’un salaire vital sur l’ensemble de son réseau de fournisseurs? 

L’entreprise publie-t-elle une stratégie afin que l’ensemble des travailleuses et travailleurs de son réseau de fournisseurs perçoive un salaire vital, en indiquant une échéance? 

L’entreprise indique-t-elle quelle proportion des travailleuses et travailleurs de son réseau de fournisseurs reçoit un salaire au moins équivalent à un comparatif crédible du salaire vital? Si oui, quel pourcentage de la main-d’œuvre reçoit un salaire vital, selon leur participation au volume de production? 

L’entreprise impose-t-elle aux marques de tiers commercialisées sur ses sites de vente en ligne de garantir le versement d’un salaire vital ou de mettre en place des mesures concrètes pour y parvenir? 

Le site Internet de l’entreprise permet-il de déterminer où, comment et par quelles entreprises sont gérés le stockage, la distribution et les retours? 

L’entreprise apporte-t-elle la preuve que les employé·e·s de ses entrepôts, de ses centres de gestion des retours et des entreprises de livraison auxquelles elle fait appel n’ont pas de contrats de travail précaires? Est-il possible de vérifier l’existence de conventions collectives avec un syndicat indépendant? 

L’entreprise publie-t-elle des directives relatives aux retours ou à l’économie circulaire (ou des informations similaires) pour éviter la destruction de marchandises retournées neuves ou réparables (marques de l’enseigne, marques de tiers et articles de site marchand)? Informe-t-elle de manière transparente et crédible sur le respect de ces directives?